Detailed account of crimes allegedly committed by M23 | Compte-rendu détaillé des crimes qui auraient été commis par le M23
Pour la version française, voir ci-dessous. On 4 December 2012, the Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (the National Network of Human Rights NGOs of the Democratic Republic of the Congo or RENADHOC) published a document titled Report Summarizing Human Rights Violations Committed by M23 in North-Kivu. The report outlines the political factors that led to the formation of the Mouvement du 23 Mars (M23), a rebel group based in the eastern Kivus, and provides a comprehensive account of crimes allegedly committed by M23 in the period leading up to and during its recent occupation of Goma.
M23 captured the city of Goma, the provincial capital of the province of North Kivu, on 20 November 2012. Formed in April 2012 following the defection of ICC indictee Bosco Ntaganda from the Congolese Army (FARDC), the leaders of M23 have been described by the United Nations High Commissioner for Human Rights as ‘among the worst perpetrators of human rights violations in the DRC, or in the world for that matter. Many of them have appalling track records including allegations of involvement in mass rape, and of responsibility for massacres and for the recruitment and use of children.’
Women’s rights advocates and partners of the Women’s Initiatives for Gender Justice based in the eastern DRC echo these statements, reporting that large numbers of civilians were displaced from Goma during the advancement of M23 on the city, that civilians were injured and killed in the attack, and that there are reports of abductions and rapes allegedly committed by members of M23 during these events.
For more information about the updates from local partners during the attack and occupation of Goma see our twitter account @4GenderJustice.
Members of the M23 withdrew from Goma on 1 December 2012, pursuant to an agreement reached by leaders of the International Conference on the Great Lakes Region (ICGLR). The rebels remain in positions approximately 20 kilometers from the city and have indicated that they are prepared to re-take the city if negotiations fail. Local gender justice activists report that the M23 stronghold and base is in Masisi, North Kivu, and that women and children in the area are being targeted, raped, and killed. Partners also report increased attacks on IDP camps in North and South Kivu, and have specifically referred to an attack on the Mugunga IDP camp where significant numbers of women have been reportedly raped in the past week.
Read our summary of the report authored by the National Network of Human Rights NGOs of the Democratic Republic of the Congo, and the translation of key findings related to crimes reportedly perpetrated by the M23 during the recent attack on Goma
For more information and updates on the situation in Eastern DRC, follow us on Twitter @4GenderJustice
For more information about the M23, read our summary of the report by the United Nations Group of Experts on the Democratic Republic of the Congo on 15 November 2012. (our summary)
For background on the M23 and Bosco Ntaganda, read the Gender Report Card on the ICC 2012 (p 173- 178)
For information about the ICC arrest warrant for Bosco Ntaganda, click here
For the Women’s Initiatives’ analysis of the Goma Peace Agreements (2009) read In Pursuit of Peace (p 9-23) and Women’s Voices May 2009
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Le 4 décembre 2012, le Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (RENADHOC) a publié un document intitulé Rapport Synthèse des Violations des Droits de L’Homme Commises par le Mouvement de M23 Dans la Province du Nord-Kivu : Vers la Sacralisations des Crimes et de L’Impunité en R.D. Congo. Le rapport décrit les facteurs politiques qui ont conduit la formation du Mouvement du 23 Mars (M23), un groupe rebelle basé dans l’est des Kivus, et comprenant aussi un compte-rendu détaillé des crimes qui auraient été commis par le M23 avant et pendant sa récente occupation de Goma.
M23 à capturé la ville de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu, le 20 novembre 2012. Créée en avril 2012, après la défection de Bosco Ntaganda, qui est inculpé par la CPI, de l’armée congolaise (FARDC), les dirigeants de M23 ont été décrits par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en étant ‘parmi les pires auteurs de violations des droits humains en RDC, voire même dans le monde. Beaucoup d’entre eux ont un passé consternant, comprenant des allégations de participation à des viols de masse, la responsabilité de massacres, et le recrutement et l’utilisation d’enfants.’
Les défendeurs des droits des femmes et les partenaires de Women’s Initiatives for Gender Justice basés en RDC partage cet opinion, et rapportent qu’un grand nombre de civils ont été déplacés de Goma durant l’avancement du M23, que des civils ont été blesses et tues durant l’attaque, et qu’il y a des rapports d’enlèvements et de viols qui ont été commis par M23 au cours de ces événements.
Pour plus d’informations et de mises à jour de nos partenaires au sujet de l’attaque et l’occupation de Goma, voir notre compte Twitter @4GenderJustice.
Les membres du M23 ont retiré de Goma le 1 décembre 2012, en vertu d’un accord conclu par les dirigeants de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Les rebelles occupent toujours des postes à environ 20 kilomètres de la ville et ont indiqué qu’ils sont prêts à reprendre la ville si les négociations échouent. Les activistes des droits de la femme rapportent que le M23 est basée dans Masisi, Nord-Kivu, et que les femmes et les enfants dans la région sont pris délibérément pour cible, violée et tuée. Les partenaires rapportent également qu’il y a une augmentation des attaques contres les camps de personnes déplacées dans Nord-Kivu et Sud-Kivu, et ont expressément fait référence à une attaque contre le camp des déplacés Mugunga où un nombre considérable des femmes ont été violées dans la dernière semaine.
Lire le rapport écrit par le Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo.
Pour plus d’informations et de mises à jour sur la situation dans l’Est de la RDC, suivez-nous sur Twitter @4GenderJustice
Pour plus d’informations sur le M23, lire notre sommaire (en anglais) du rapport du Groupe d’experts des Nations-Unies sur la République démocratique du Congo, publié le 15 novembre 2012.
Pour de plus amples renseignements sur l’M23 et Bosco Ntaganda, consulter Gender Report Card on the ICC 2012 (en anglais, p 173-178)
Pour plus d’informations sur le mandat d’arrêt de la CPI contre Bosco Ntaganda, cliquez ici
Pour l’analyse de Women’s Initiatives sul les accords de paix de Goma (2009), veuillez consulter A la poursuite de la paix (p 9-23) e Women’s Voices mai 2009(en anglais)