Picture of Bosco Ntaganda

Statement on the sentencing of Bosco Ntaganda

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Women’s Initiatives for Gender Justice welcomes the sentencing judgement in the International Criminal Court (ICC) case against Bosco Ntaganda. In explaining how they arrived at the sentence of 30 years imprisonment – the maximum sentence imposed to date at the ICC – the Judges continue to advance the creation of strong jurisprudence on sexual violence at the international level. 

The ICC’s judges confirmed that, with regard to sexual violence, the particular defenselessness of victims due to their very young ages, the repeated victimization of some of the victims, and the particular cruelty of a number of incidents should be seen as aggravating factors. 

When discussing the gravity of the crimes Ntaganda has been convicted of, the Judges recalled that the ICC’s legal texts “accord a special status to sexual violence crimes, crimes against children, and the victims thereof. During the drafting process of the Rome Statute, the especially grave nature and consequences of sexual violence crimes, in particular against children, were recognised.”

The ICC trial against Ntaganda including today’s sentencing decision adds to the emerging jurisprudence and recognition of sexual violence against men and boys – persistently underreported and misunderstood. 


Women’s Initiatives for Gender Justice se félicite de la condamnation de Bosco Ntganda prononcée aujourd’hui devant la Cour pénale internationale. Par la justification de cette peine de  30 ans d’emprisonnement – la peine maximale imposée à ce jour à la CPI – les juges continuent de faire avancer la création d’une jurisprudence solide au niveau international contre les violences sexuelles.

Les juges de la CPI ont  ainsi confirmé qu’en ce qui concerne les violences sexuelles, le fait que les victimes étaient sans défense en raison de leur très jeune âge, la victimisation répétée de certaines victimes et la cruauté particulière d’un certain nombre d’incidents, devaient être considérés comme des facteurs aggravants.

Lors de l’examen de la gravité des crimes qui ont motivé la condamnation de Ntaganda, les juges ont rappelé que le statut de Rome de la CPI et ses textes accompagnateurs  “accordent un statut particulier aux crimes de violence sexuelle, aux crimes contre les enfants et à leurs victimes. Lors de la rédaction du Statut de Rome, les crimes de violence sexuelle, en particulier contre les enfants, ont été reconnus particulièrement graves. ”

Le procès de la CPI contre Ntaganda, y compris la décision de condamnation d’aujourd’hui, ajoute à la jurisprudence pénale internationale et à la reconnaissance de la violence sexuelle à l’égard des hommes et des garçons, toujours peu reconnue et mal comprise.

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