Civil society statements on surrender by Bosco Ntaganda | Déclarations sur la reddition de Bosco Ntaganda
Pour la version française, voir ci-dessous. The Women’s Initiatives for Gender Justice and its partners, women’s rights advocates in Eastern DRC, welcome the voluntary surrender of Bosco Ntaganda (Ntaganda). On 18 March 2013, it was reported that Ntaganda surrendered himself to the US Embassy in Kigali, Rwanda, and requested to be transferred to the International Criminal Court (ICC). The US State Department has confirmed that Ntaganda is in their custody and that they are working to facilitate his request to be transferred to the ICC.
“We are very happy with this first step. It is a great joy, but it is not enough. We want Bosco to be transferred to the ICC as soon as possible,” said Jeanine Bandu Bahati, Encadrement Des Femmes Indigènes et des Ménages Vulnérables (EFIM).
This is echoed by Jacqueline Mukanda from Ligue pour la Solidarité Congolaise (LSC). “Of course we are happy, we can hardly dare to believe it. But we are afraid Bosco may be set free and return to his attacks on the community again. If that happens, the violence will be even worse than before,” said Ms Mukanda.
“This provides the opportunity for Ntaganda to answer the charges brought against him by the ICC. His voluntary surrender and willingness to face the accusations is an indication that he believes he will receive a fair trial and understands that the rules governing the ICC support accountability and protect the rights of the accused. He may also have realised that evading arrest is a full-time preoccupation but a short-term strategy,” said Brigid Inder, Executive Director of the Women’s Initiatives for Gender Justice.
“Ntaganda’s surrender is an encouraging development for the communities in the DRC and a sign for other conflict-affected countries that those indicted by the ICC will eventually appear before the Court,” Ms Inder said.
Read the full statement by the Women’s Initiatives for Gender Justice and partners
Read the statement by Women’s Initiatives’ members the Ligue pour la Solidarité Congolaise (LSC) and Groupe des Hommes Voués au Développement Intercommunautaire (GHOVODI) on Ntaganda’s surrender
Read the statement by other civil society organisations in North Kivu on Ntaganda’s surrender.
For more information about M23, including previous statements by the Women’s Initiatives and our partners, see here and here
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L’organisation Women’s Initiatives for Gender Justice et ses partenaires, défenseurs des droits des femmes à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), saluent la reddition volontaire de Bosco Ntaganda (Ntaganda).
Le 18 mars 2013, il a été rapporté que Ntaganda s’était lui-même rendu à l’ambassade des États-Unis à Kigali, au Rwanda, et qu’il avait demandé d’être transféré à la Cour pénale internationale (CPI). Le département d’État américain a confirmé que Ntaganda était sous sa garde et qu’il tentait de faciliter sa demande de transfert à la CPI.
Jeanine Bandu Bahati, d’Encadrement des Femmes Indigènes et des Ménages Vulnérables (EFIM), a affirmé : « Nous sommes très satisfaits de cette première étape. C’est une grande source de joie, mais ce n’est pas suffisant. Nous voulons que Bosco soit transféré à la CPI le plus rapidement possible ».
Jacqueline Mukanda, de la Ligue pour la Solidarité Congolaise (LSC), partage le même avis : « Bien évidemment, nous sommes très contents et nous avons presque de la difficulté à y croire. Toutefois, nous avons peur que Bosco soit remis en liberté et qu’il recommence ses attaques contre la communauté ». Elle a dit que si cela se produisait, « la violence serait pire qu’auparavant ».
Selon Brigid Inder, la directrice exécutive de Women’s Initiatives for Gender Justice, « C’est une occasion pour Ntaganda de répondre aux chefs accusations portés contre lui par la CPI. Sa reddition volontaire et sa volonté de faire face aux accusations sont des indications qu’il estime être en mesure de recevoir un procès équitable et qu’il comprend que les règles qui régissent la CPI soutiennent la responsabilité pénale et protègent les droits de l’accusé. Il a aussi possiblement réalisé que d’éviter d’être arrêté était une source de préoccupation constante et une stratégie à court terme ».
Mme Inder a ajouté que « La reddition de Ntaganda est une étape encourageante pour les communautés de la RDC et un signe pour les autres pays touchés par des conflits que les personnes accusées par la CPI devront se présenter devant la Cour ».
Lire la déclaration complète de Women’s Initiatives for Gender Justice et de ses partenaires
Lire la déclaration des membres de Women’s Initiatives, la Ligue pour la Solidarité Congolaise (LSC) et du Groupe des Hommes Voués au Développement Intercommunautaire (GHOVODI) sur la reddition de Ntaganda
Lire la déclaration d’autres organisations de la société civile du Nord-Kivu sur la reddition de Ntaganda
Pour de plus amples renseignements sur le M23, y compris d’anciennes déclarations de Women’s Initiatives et de ses partenaires, veuillez cliquer ici et ici